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Qu’est-ce qu’un alicament ?
Le terme alicament est une contraction des mots “aliment” et “médicament”. Il désigne des aliments qui, en plus de leur valeur nutritionnelle classique, possèdent des propriétés spécifiques étudiées pour leur rôle dans l’équilibre général de l’organisme. Bien que cette notion ne soit pas réglementée au niveau officiel, elle est souvent utilisée pour parler d’aliments intégrant naturellement certains composants bioactifs tels que les probiotiques, les oméga-3 ou encore les polyphénols¹.
L’idée derrière les alicaments repose sur le principe selon lequel certains nutriments, intégrés dans l’alimentation quotidienne, peuvent accompagner le bon fonctionnement du corps humain. Cependant, il est essentiel d’adopter une approche équilibrée, en privilégiant une alimentation variée et diversifiée, conformément aux recommandations des autorités de santé².
Les principales catégories d’alicaments
Les alicaments sont présents dans diverses catégories d’aliments, allant des produits laitiers aux végétaux en passant par certaines huiles et graines. Voici quelques familles couramment étudiées :
- Les aliments fermentés : Yaourts, kéfir, choucroute ou miso contiennent des ferments vivants qui participent naturellement à l’équilibre de la flore intestinale³.
- Les huiles riches en acides gras essentiels : L’huile de lin, l’huile de noix ou encore l’huile de poisson sont réputées pour leur teneur en oméga-3, des acides gras essentiels qui participent à diverses fonctions biologiques⁴.
- Les fruits et légumes colorés : Certains végétaux comme les baies, les agrumes ou encore les légumes crucifères sont riches en antioxydants naturels, tels que les flavonoïdes ou le bêta-carotène⁵.
- Les céréales et graines : Les graines de chia, de lin ou encore les céréales complètes sont étudiées pour leur apport en fibres et en micronutriments essentiels⁶.
Que disent les recherches sur les alicaments ?
Les études scientifiques se penchent depuis plusieurs décennies sur l’impact de l’alimentation sur la physiologie humaine. Par exemple, la consommation régulière d’aliments fermentés a été étudiée pour son rôle potentiel dans le microbiote intestinal et le bien-être digestif³. De même, certaines recherches analysent l’intérêt des polyphénols issus des végétaux et de leur rôle potentiel dans le métabolisme cellulaire⁷.
Toutefois, il est crucial de rappeler que l’intégration d’alicaments dans l’alimentation doit se faire dans le cadre d’un régime varié et équilibré. Aucune catégorie d’aliment ne peut, à elle seule, remplacer une alimentation saine et diversifiée, comme le soulignent les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé et d’autres institutions de référence⁸.
Sources
- Inserm – “Nutrition et santé” : Lien
- OMS – “Alimentation et recommandations générales” : Lien
- Harvard Medical School – “Fermented foods and gut health” : Lien
- Mayo Clinic – “Omega-3 fatty acids: What’s their role?” : Lien
- National Institutes of Health – “Flavonoids and their benefits” : Lien
- Food and Agriculture Organization – “Whole grains and dietary fiber” : Lien
- European Food Safety Authority – “Polyphenols and health claims” : Lien
- World Health Organization – “Balanced diet recommendations” : Lien